Premier samedi de sortie pour la miss depuis pas mal de temps. Nous avons décidé d'aller écumer les boutiques d'Akihabara, la ville électrique... En arrivant à pied d'Ochanomizu, c'est une plongée direct dans les ruelles bordées de magasins, aux trottoirs chargés de stands, vendant tout ce qui touche de près ou de loin à l'informatique, l'électronique, voir le bricolage ou la photographie. Quand on voit parfois les prix et l'état du matériel, on ne peut s'empêcher de penser qu'une partie du stock est tombée d'un camion quelque part... A côté du matos bon marché, nous voyons quelques produits déjà d'occasion, comme par exemple cet exemplaire du iPod U2, édition limitée. Pas de chance par contre, pas de Memory Stick Duo 1Go en stock, même chez Wonder City. Tant pis, il faudra attendre un peu pour se faire une "playlist" d'enfer sur la PSP...
Un peu à l'écart des boutiques d'informatique, en pleine recherche d'un magasin vu sur le net proposant des caméras pas cher, nous sommes tombés (rien à voir) sur Foods Shop Watabe, quelques rayons de produits d'import plutôt bien fournis derrière une vitrine qui ne paye pas de mine. Impossible de repartir sans quelques tartelettes Bonne Maman et un pot de confiture de la même marque, à la framboise... Sur Chuo Dori, la grande avenue qui traverse Akihabara, arrêt obligatoire pour visiter les quelques étages du Don Quijote local, sorte de caverne d'Ali Baba du gadget improbable, du déguisement vache au muscleur de maxillaires en passant par les bocaux de poulpe séché et les réveils Hello Kitty. Un vrai bonheur! On y trouve par exemple un petit jeu en bois très japonais, que je cherchais depuis longtemps : un ring, deux combattants de sumo et deux baguettes qu'il faut faire vibrer pour faire tomber le sumotori de l'adversaire. Un jeu brillamment mis en scène par Kitano dans "Sonatine", avec deux yakuzas l'imitant sur une plage... Culte.
Nous terminons notre journée à Ikebukuro, à la recherche d'une superette Lawson : la miss a réussi à commander des billets par téléphone pour le Musée Ghibli (avec l'aide des Japonais du labo, quand même), maintenant il faut réussir à les retirer, avant 23h. Comme toujours dans ces cas-là, les superettes Family Mart, 7/11, Sunkuns apparaissent à chaque coin de rue, mais pas de Lawson! Nous en trouvons finalement un du côté est de la station, après une bonne demi-heure de vadrouille. Mais les ennuis ne sont pas finis, loin de là : pour retirer les billets, il faut utiliser une borne spéciale, et les employées de la supérette n'ont franchement pas l'air disposées à nous aider, alors que les instructions sont entièrement écrites en japonais, et que pour nous c'est du chinois! Bon, en insistant un peu, une dame daigne passer nous aider entre deux coups de chiffons, et nous pouvons finalement récupérer nos billets. A une période où le Japon fait soit-disant des efforts pour attirer les touristes avec sa campagne Yokoso!, il reste du chemin à parcourir...
Pour décompresser, se remettre de nos émotions et médire sur l'accueil des étrangers au Japon, nous repartons dans les rues d'Ikebukuro à la recherche d'un endroit sympa pour diner. Et on trouve au tout début de Sunshine Street un petit resto oriental... Manger du couscous avec des baguettes, c'est le comble du dépaysement! Plus sérieusement, c'est un cadre agréable, proposant de bonnes choses à manger, donc idéal pour une bonne fin de soirée...
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