Ambiances Nippones...

en images

Mars 2005

Mardi 08 Mars 2005

Remettre le nez dehors

Après une semaine coincé à l'appart à regarder pousser le bonsaï (joli, mais bon), c'était vraiment tentant d'aller vadrouiller un peu dans la ville! Au détour d'un site web touristique , j'ai vu qu'il y avait un sanctuaire, le Nezu Jinja, qui est classé comme l'un des plus anciens de Tokyo (300 ans environ), que je ne connaissais pas encore, situé un peu au nord de Korakuen et du Tokyo Dome. De la sortie du métro, à Todaimae, il suffit de marcher quelques minutes pour y arriver, au Nezu Jinja, à la cour un peu coincée entre l'Université de Tokyo et l'Hôpital universitaire. Un quartier bien calme, fait de petites ruelles annonçant déjà Yanaka, le vieux quartier qui s'étend un peu à l'est, jusqu'à Ueno. Finalement, la ville est petite...

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On trouve au Nezu Jinja ce que j'aime bien dans les sanctuaires Shinto : on a l'impression que l'endroit n'est pas vraiment entretenu, pas vraiment touristique. Les quelques personnes qui sont là ne s'intéressent pas aux bâtiments : entre le petit groupe de femmes qui discutent en promenant leurs chiens, ceux qui traversent la cour pour profiter d'un raccourci, les autres qui jouent au ballon un peu plus loin... Pourtant le cadre ne manque pas de charme : il y a l'étang aux carpes, l'allée de torii qui serpente au milieu des azalées, les quelques prunus qui colorent un peu la scène, les statuettes de renard habillées de rouge. Le sanctuaire lui-même est très esthétique, tellement plus que d'autres plus célèbres et pourtant entièrement refaits en béton il y a quelques dizaines d'années! Voila en tous cas un endroit bien agréable pour une petite promenade, un endroit où il faudra revenir quand la colline d'azalées sera fleurie, vers la fin mai. En attendant il ne faut pas abuser, retour à la maison avant que la nuit et le froid ne tombent...

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Mercredi 09 Mars 2005

Envoyez des sous!

En vue de préparer la journée d'action du 9 mars en France, les chercheurs expatriés se réunissaient un peu partout dans le monde ces jours-ci. Comme l'an dernier, même endroit même heure, nous avons donc été retrouver à la maison Franco-Japonaise les quelques Français motivés par le déplacement pour une séance photos... Une fois les clichés pris, nous avons continué la soirée d'abord dans un petit resto vaguement italien du côté du Ebisu Garden Place, puis dans un pub près de la station JR d'Ebisu (beaucoup plus sympa que le resto...). Histoire de faire un peu connaissance, puisque aucun des expats qui étaient présents l'année dernière n'était là cette année. Bon, comme d'habitude quand plusieurs Français sont réunis autour d'un verre, la discussion a souvent porté sur le boulot, la nourriture et les anecdotes de vie quotidienne au Japon... Retour à Wako-Shi par l'un des derniers trains, arrivée à l'appart sur les coups d'une heure du mat', mais c'était pour la bonne cause!

PS : n'oubliez pas que vous pouvez toujours acheter un chercheur aux enchères!

Lundi 14 Mars 2005

Akiba nous voila

Premier samedi de sortie pour la miss depuis pas mal de temps. Nous avons décidé d'aller écumer les boutiques d'Akihabara, la ville électrique... En arrivant à pied d'Ochanomizu, c'est une plongée direct dans les ruelles bordées de magasins, aux trottoirs chargés de stands, vendant tout ce qui touche de près ou de loin à l'informatique, l'électronique, voir le bricolage ou la photographie. Quand on voit parfois les prix et l'état du matériel, on ne peut s'empêcher de penser qu'une partie du stock est tombée d'un camion quelque part... A côté du matos bon marché, nous voyons quelques produits déjà d'occasion, comme par exemple cet exemplaire du iPod U2, édition limitée. Pas de chance par contre, pas de Memory Stick Duo 1Go en stock, même chez Wonder City. Tant pis, il faudra attendre un peu pour se faire une "playlist" d'enfer sur la PSP...

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Un peu à l'écart des boutiques d'informatique, en pleine recherche d'un magasin vu sur le net proposant des caméras pas cher, nous sommes tombés (rien à voir) sur Foods Shop Watabe, quelques rayons de produits d'import plutôt bien fournis derrière une vitrine qui ne paye pas de mine. Impossible de repartir sans quelques tartelettes Bonne Maman et un pot de confiture de la même marque, à la framboise... Sur Chuo Dori, la grande avenue qui traverse Akihabara, arrêt obligatoire pour visiter les quelques étages du Don Quijote local, sorte de caverne d'Ali Baba du gadget improbable, du déguisement vache au muscleur de maxillaires en passant par les bocaux de poulpe séché et les réveils Hello Kitty. Un vrai bonheur! On y trouve par exemple un petit jeu en bois très japonais, que je cherchais depuis longtemps : un ring, deux combattants de sumo et deux baguettes qu'il faut faire vibrer pour faire tomber le sumotori de l'adversaire. Un jeu brillamment mis en scène par Kitano dans "Sonatine", avec deux yakuzas l'imitant sur une plage... Culte.

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Nous terminons notre journée à Ikebukuro, à la recherche d'une superette Lawson : la miss a réussi à commander des billets par téléphone pour le Musée Ghibli (avec l'aide des Japonais du labo, quand même), maintenant il faut réussir à les retirer, avant 23h. Comme toujours dans ces cas-là, les superettes Family Mart, 7/11, Sunkuns apparaissent à chaque coin de rue, mais pas de Lawson! Nous en trouvons finalement un du côté est de la station, après une bonne demi-heure de vadrouille. Mais les ennuis ne sont pas finis, loin de là : pour retirer les billets, il faut utiliser une borne spéciale, et les employées de la supérette n'ont franchement pas l'air disposées à nous aider, alors que les instructions sont entièrement écrites en japonais, et que pour nous c'est du chinois! Bon, en insistant un peu, une dame daigne passer nous aider entre deux coups de chiffons, et nous pouvons finalement récupérer nos billets. A une période où le Japon fait soit-disant des efforts pour attirer les touristes avec sa campagne Yokoso!, il reste du chemin à parcourir...

Pour décompresser, se remettre de nos émotions et médire sur l'accueil des étrangers au Japon, nous repartons dans les rues d'Ikebukuro à la recherche d'un endroit sympa pour diner. Et on trouve au tout début de Sunshine Street un petit resto oriental... Manger du couscous avec des baguettes, c'est le comble du dépaysement! Plus sérieusement, c'est un cadre agréable, proposant de bonnes choses à manger, donc idéal pour une bonne fin de soirée...

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Mardi 15 Mars 2005

Raout à l'ambassade

Et voila... nous avons reçu hier notre invitation (ce n'est pas encore le carton officiel, juste le formulaire d'inscription) pour la "Réception en l'honneur de la Communauté française" qui sera donnée le 28 mars à l'occasion de la visite de "Monsieur le Président de la République française et Madame Jacques Chirac" à Tokyo! Tenue de ville pour monsieur, robe courte pour madame (la miss tient à souligner que le formulaire indique juste "Tenue de ville" et "Robe courte", sans préciser qui de monsieur ou madame doit porter quoi !), sans chichi quoi (arf)... Comme c'est un peu avec nos (enfin, vos) impôts que tout cela est financé, nous allons y aller, ce sera toujours ça de pris! Et ce sera l'occasion certainement de retrouver quelques-uns des expats de la Recherche...

Jeudi 17 Mars 2005

Balade dans la ville

Je suis parti direction Tokyo, pour une petite marche sous le soleil. Devant le Riken j'ai découvert un petit oiseau qui n'existe visiblement qu'au Japon, le Mejiro : tout vert, il a une bande de plumes blanches autour de l'œil qui lui vaut son nom. Trop mignon, mais trop petit et trop vif pour qu'il soit facile à prendre en photo!

A Kudanshita, juste à la sortie du métro, il y a un musée que je ne connaissais pas : le Showa-Kan, dédié à la vie des Japonais durant la période 1935-1955. En passant devant, vraiment par hasard, j'ai été attiré par une exposition temporaire, "Manga to Tomodachi", montrant l'évolution des bandes dessinées pendant et après la guerre. Expo très sympa, bien qu'exclusivement en japonais : beaucoup de dessins d'époque, au graphisme très dépouillé, mais déjà reconnaissable et annonçant les mangas qu'on connait aujourd'hui. Pendant les années de guerre les dessins affichent une propagande anti-américaine qui fait plutôt sourire aujourd'hui, contrastant fortement avec l'invasion des comics dans la période qui suit... La dernière partie de l'expo, très chouette bien que trop courte, montre la naissance d'un mythe : Astro Boy.

Après le Showa-Kan, je traverse le Kitanomaru Koen pour rejoindre l'entrée des jardins du Palais impérial. Pas grand-chose à voir dans ce parc pour le moment, les cerisiers qui l'entourent sont encore dénudés, il n'y a donc pas grand monde. Les corbeaux par contre sont particulièrement nombreux et agités, presque inquiétants. Une petite dame essaye dans un coin du parc de donner tranquillement à manger aux chats errants, mais elle est obligée de faire des grands gestes en criant pour chasser ces corbeaux téméraires qui semblent bien attirés par les croquettes... Dans la partie des jardins située à l'est du Palais impérial, par contre, quelques bonnes surprises : un prunus splendide, surchargé de fleurs roses, attire comme un aimant les photographes en très grande majorité japonais; quelques camélias colorent un peu le paysage, très sec, du Ninomaru Koen...

Je sors des jardins à Otemon, devant Marunouchi. Le ciel est en train de se voiler, d'une brume de chaleur et de pollution qui restreint la visibilité et annonce un mal de crâne pour la fin de journée. En passant au TIF (où les billets pour la "Folle journée au Japon" sont en vente), j'essaye l'un des petits stands ambulants proposant des plats de différents coins du monde. C'est "vu à la télé" et validé par le gros monsieur en salopette qui teste tous les restaurants de la ville, donc forcément bien... Après cette petite pause, poursuite de la balade dans Ginza, entre le Sony Building et la Ginza Graphic Gallery qui propose encore une fois une expo très chouette sur un graphiste japonais, Katsunori Aoki. Comme l'après-midi se termine doucement, il faut penser à rentrer, le temps d'un dernier détour par Hibiya Koen...

Samedi 19 Mars 2005

Kinryu no mai

Hier après-midi, j'ai vu dans la liste des festivals dressée par le Japan Times qu'il y avait "Kinryu no mai", une danse du Dragon, à Asakusa, un moment à ne pas rater... Direction donc le Senso Ji, l'immense temple qui se dresse au bout de Nakamise Dori. Un peu en avance, je fais un petit détour sur les bords de la Sumida, le temps d'admirer de près le "machin" doré signé Starck posé sur le toit de la brasserie Asahi et de trainer un peu sur les ponts colorés qui enjambent la rivière. Vers deux heures, en me mêlant à la foule qui commence à affluer, je rejoins la cour du temple. Et quelques minutes plus tard, c'est le Dragon d'or qui arrive... 18 mètres de long et certainement pas mal de kilos, porté à bout de bras par huit gaillards qui le font serpenter au milieu des allées encombrées du Senso Ji au son de la musique traditionnelle, c'est un spectacle assez impressionnant.

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La danse proprement dite dure un petit quart d'heure, le Dragon et ses porteurs se placent au centre d'un carré vide difficilement tracé au milieu de la foule compacte (je suis toujours surpris de voir le nombre de personnes qui se déplacent en semaine pour assister aux festivals). Un meneur agite une boule dorée plantée sur une longue perche devant la gueule du monstre, et les porteurs font en sorte d'en suivre le rythme et les évolutions. Envoûtant! Toucher le Dragon doit certainement porter bonheur, à voir comment les mains se tendent vers sa tête quand il traverse à nouveau la foule pour repartir...

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Lundi 21 Mars 2005

Week-end printanier

Samedi, beau temps. Direction Korakuen pour une petite balade au Koishikawa Korakuen, le jardin japonais situé sous les hauteurs du Tokyo Dome. Quelques beaux prunus, quelques fleurs colorées, quelques oiseaux sympathiques... Bien agréable de profiter dans un endroit comme celui-là d'une fin de journée ensoleillée. Nous faisons la fermeture du jardin, avant de rejoindre Yurakucho pour se faire un goûter chez Muji. Pas facile de comprendre comment fonctionne le système de caisse et de choix des gâteaux... Après quelques hésitations et allers-retours entre les rayons et la caisse, nous arrivons cependant à nous installer à une table avec un jus de pomme excellent et de quoi caler nos estomacs pour quelques heures. Et avant de rentrer à Wako-Shi, un petit tour chez Sofmap s'impose, juste pour baver un peu devant les nouveautés, portables et caméras...

Dimanche plus grisou. Un tremblement de terre assez important a eu lieu dans la matinée, beaucoup plus au sud, vers Fukuoka, avec alerte au tsunami. Le séisme a semble-t-il été ressenti jusqu'en Corée... Pendant notre sortie courses à l'Ito Yokado nous passons au rayon alimentation pour bébés (sans se tromper cette fois) voir l'offre existante en petits pots, faire une liste de ce que notre petite nièce bientôt de passage pourra goûter... Il faut dire qu'à côté du classique patate-carotte, se trouvent quelques spécialités intéressantes : oigon-pomme-abats-daikon, ou riz-algue-pelures de poisson (véridique)...

Lundi, retour du soleil. Comme c'est aujourd'hui le printemps et que c'est quelque chose d'important pour les Japonais, le printemps, on a droit à un jour férié, c'est la moindre des choses. Nous faisons une petite marche pour rejoindre Narimasu, voir ce que l'on peut trouver au Daiei (le concurrent d'Ito Yokado, n°1 de la grande distribution au Japon, qui est en train de racheter les quelques magasins Carrefour existant dans le pays). Le rayon enfant est très limité, par contre au dernier étage il y a un Daiso (magasin "tout à 100 yens") assez immense... Si c'est pas du bonheur, ça!

Mardi 29 Mars 2005

Déjà Hanami!

La météo semble être de notre côté pour une fois : le week-end s'annonce ensoleillé... Idéal pour un samedi shopping à Ikebukuro. Après quelques boutiques et un passage éclair au Sunshine 60, difficile de résister à l'appel du sous-sol de Seibu, là où se trouvent les bonnes choses à manger : pour ce soir, nous essayons du riz à la mode de Kyoto (très collant, avec un peu de légumes dedans) et des raviolis chinois assez originaux, vraiment appétissants. Mais après un passage chez Lenôtre et un goûter franchement copieux, difficile de finir...

Nous avons réussi à comprendre quelque chose sur "enjoytokyo", un site pourtant entièrement en japonais et franchement pas facile d'accès : les premières fleurs de sakura sont apparues à Ueno! Comme le soleil est au rendez-vous, nous décidons donc d'aller passer notre dimanche après-midi là-bas, c'est toujours plus agréable que de corriger des articles à l'appart... Effectivement, quelques cerisiers sont déjà en fleurs, même si la grande majorité des arbres est encore aux couleurs de l'hiver. Les Japonais sont cependant bien présents pour "hanami", pas de soucis! Les bâches bleues recouvrent la longueur des allées du parc de Ueno, les barbecues sont de sortie, et la bière coule à flots... Et dire que ça va être comme ça pendant deux ou trois semaines! Du coup la balade dans le parc de Ueno est franchement agréable, la foule est joyeuse, l'odeur des yakitori est appétissante, les lanternes colorent les allées du parc... Tout cela donne un petit air d'été à cette belle journée.

Mardi 29 Mars 2005

Raout à l'ambassade, le retour

Difficile d'ignorer, ces trois derniers jours, que le couple présidentiel était en voyage au Japon! En effet, Chirac était vraiment présent à la télévision nippone. Samedi, par exemple, c'était l'avant-dernier jour du tournoi de Sumo d'Osaka (remporté encore une fois brillamment par le Yokozuna Asashoryu), et la caméra zappait toutes les deux minutes sur le Président, tout content d'être là (contrairement à ses deux ministres qui visiblement s'ennuyaient ferme). Le lendemain, dimanche, ça recommence : on regarde tranquillement une émission sur l'ouverture de l'exposition universelle d'Aichi, et à nouveau on nous sert du Chirac en train de serrer des mains et de dire qu'il est vraiment vraiment content d'être là, avec des petits enfants Japonais qui disent "bonjour" en français et tout. Et hier, lundi, le bouquet : nous sommes invités à une réception, et il y vient faire un discours en direct! Bon, d'accord, nous sommes invités parce qu'il est là et pas le contraire, mais quand même...

Ceci dit, la réception était pas mal, l'hôtel Okura est plutôt chic et la salle (le "Salon Heian") était vraiment grande. Difficile d'imaginer qu'autant d'expats français vivent à Tokyo, et pourtant il devait bien y avoir un millier de personnes... L'inquiétude quand au "dressing code" (tenue de ville, robe courte) n'était pas vraiment fondée, il y avait pas mal de personnes en jean's et ce n'était finalement pas trop guindé. Après le discours présidentiel (je passe sur le contenu, nous avons une copie pour ceux que ça intéresse) nous avons enfin pu attaquer le buffet... Champagne (Moët & Chandon) à volonté, petits fours délicieux, en quantité : l'occasion de vérifier que l'inscription qui accompagne votre déclaration de revenus ("... l'engagement d'œuvrer pour que chaque euro dépensé en votre nom soit un euro réellement utile, au service de notre pays et pour l'avenir de nos enfants") est pleinement vérifiée et validée!

Jeudi 31 Mars 2005, 12:14

Omiya, Saitama

Sur les conseils avisés d'une brochure du JNTO vantant les mérites d'un sanctuaire faisant partie des quelques sanctuaires historiques "officiels" du Japon, je suis parti faire un tour vers Omiya, l'un des quartiers de la ville nouvelle Saitama-Shi. Pour rejoindre Omiya, il faut prendre le même trajet que pour aller faire renouveler les visas, je n'étais donc pas trop perdu. Une fois à destination, par contre... Omiya est à Saitama ce que la Tokyo Station est à Tokyo : le centre par lequel transitent tous les trains et bus qui déservent la région, utilisés par une bonne partie des 7 millions d'habitants de la préfecture de Saitama. La station est relativement énorme, avec une vingtaine de voies de trains qui partent dans toutes les directions... Le quartier alentour par contre n'a rien à voir avec le centre de la capitale : plutôt résidentiel, avec quelques artères marchandes aux boutiques un peu (trop?) rétros, des fanions aux couleurs de l'équipe de foot locale sur chaque lampadaire...

Le Hikawa Jinja est situé à deux kilomètres au nord de la gare, c'est un peu au pif (sans plan du coin) que je suis tombé sur l'allée bordée d'arbres anciens qui y mène, facilement reconnaissable avec la grande torii rouge placée à chaque extrémité. Le sanctuaire est situé au centre d'un petit parc (on est loin de la "nature abondante" citée dans la brochure), séparé en deux par un étang. C'est plutôt calme... Un homme passe et repasse dans la cour pour dessiner les lignes et les arrondis d'un jardin zen, que les quelques visiteurs désorganisent sans remords pour aller faire une petite prière. Le cadre est sympathique... Derrière le Hikawa Jinja s'étend un parc, le Omiya Koen, visiblement tout est près pour Hanami : les lanternes sont suspendues aux branches, les premières bâches sont posées au sol, les roulottes de nourriture sont arrivées, il ne manque que les cerisiers en fleur... De retour à la station, en cherchant la voie de la Saikyo Line pour rentrer vers Wako-Shi, j'ai vu vraiment par hasard qu'il y avait une boulangerie Paul. Comment résister à l'appel du bon pain? En tous cas c'est une bonne solution pour avoir l'impression de n'avoir pas raté sa journée...