Ambiances Nippones...

en images

Juillet 2005

Samedi 16 Juillet 2005

Les Juilletistes, épisode 1

Samedi 2 juillet, nous sommes allés accueillir à l'aéroport de Narita nos premiers visiteurs depuis notre retour, en juin, au Japon. Une première journée forcément courte, surtout consacrée au retour sur Wako-Shi. Le lendemain, nous avons attaqué Tokyo directement dans le vif du sujet : Yoyogi, Harajuku et Shibuya. Mélange des genres à quelques dizaines de mètres : au Meiji Jingu il y avait un mariage traditionnel et des décorations de papier pour Tanabata; sur la place de la station d'Harajuku les "Gothic Lolitas" étaient au rendez-vous, c'était même un plutôt bon cru... A suivre, l'agitation de Takeshita street bien sûr, puis le calme de "Cat Street", la Shibuya Gawa Promenade qui descend tranquillement jusqu'à Shibuya. Nous avons voulu essayer de se prendre tous en photo avec un fond kitsch dans un photomaton spécial (en gros, par dessus la photo on ajoute des décors brillants comme des étoiles, des cœurs, des couleurs, tout ce qui peut plaire aux écolières japonaises pour décorer leur keitai...), mais nous nous sommes fait proprement jeter! Il faut dire que nous étions en train d'essayer tous les décors possibles sur la photo qu'un groupe de jeunes filles venait de réaliser, et qui en attendaient l'impression... A quelques pas du carrefour le plus agité du monde, nous avons fait une petite pause au sanctuaire Konno Hachimangu, avant de regagner Wako-Shi et d'aller diner chez Doma Doma pour un petit échantillon de la cuisine nippone...

Lundi, le temps était vraiment pourri, tellement humide qu'on ne voyait même pas le haut des buildings de Shinjuku, pris dans les nuages... Comme les musées étaient fermés, nous en avons profité pour faire les magasins d'appareils photo, de Shinjuku à Nakano, à la recherche d'un objectif Canon. Mais les prix ne sont pas vraiment intéressants, que ce soit dans les grandes enseignes comme Yodobashi ou dans les petites boutiques moins faciles à trouver, genre Map Camera ou Fujiya (pour la dernière, nous sommes tombés dessus en cherchant un restaurant!). En parlant de manger... Nous sommes allés le soir tous les cinq au "Kaitenzushi" de Wako-Shi, un restaurant où les cuisiniers placent les sushis sur un tapis roulant tournant autour des tables, et l'un des chefs nous a fait goûter du "Aburi Toro" : un sushi de thon, recouvert d'une fine couche de mayonnaise et légèrement grillé avec un petit chalumeau. La révélation du jour!

Avec un temps un peu plus clément pour la journée de mardi, nous sommes allés pic-niquer dans le cimetière de Yanaka, en compagnie de quelques corbeaux bien téméraires... Dans une allée, vision assez étrange, nous avons croisé un groupe d'écoliers en visite : certains, sans doute trop jeunes pour marcher, étaient placés par groupe de 4 ou 5 dans des parcs à roulettes, poussés par de jeunes femmes. A l'aise pour la promenade! De Yanaka, nous sommes ensuite redescendus sur Ueno pour traverser le parc et le lac (les fleurs de lotus commencent à apparaitre) et rejoindre le musée national pour une visite de l'exposition permanente. A travers le marché d'Ameyoko, en longeant la Yamanote, nous avons rejoint pour finir Akihabara et ses boutiques, avant de rentrer à l'appart... Bonne journée de marche!

Mercredi, après une matinée tranquille et une petite bouffe tous les cinq à la cafet' du Riken (et un passage sur les parkings du campus à la recherche de quelques voitures typiquement japonaises), nous sommes partis pour Ikebukuro faire un peu de shopping... Avant d'aller, en fin de journée, faire une expédition spéciale "Shinjuku de nuit". En sortant de la station, après un bref aperçu de Shinjuku Dori en amuse-bouche, nous sommes passés sous le pont des lignes JR pour traverser les "Yakitori Dori", ces deux ruelles minuscules où se tassent les restaurants à brochettes, avant de revenir sur Yasukuni Dori pour profiter pleinement du spectacle des enseignes lumineuses de Shinjuku... Quelques centaines de mètres plus loin, nous avons quitté l'agitation de cette grande artère pour plonger dans l'obscurité et le silence de Golden Gai, ruelles composées de bars minuscules. A la sortie de l'allée qui serpente entre les arrières des bars et Kabukicho, nous sommes tombé dans un nuage d'effluves, d'odeurs de nourritures prometteuses, émanant d'un restaurant thai - vietnamien. Pas très couleur locale, mais impossible de résister! Et au final c'était un très bon repas, même si c'était un peu trop épicé parfois pour certains... Avant de reprendre le chemin de la station pour rentrer, nous sommes passés au Hanazono Jinja, le sanctuaire tutélaire de shinjuku étrangement placé le long de Golden Gai, très agréable et calme de nuit, assez beau avec les couleurs rouges de ses torii...

Mardi 19 Juillet 2005

Les Juilletistes, épisode 2

Jeudi 7, grosse journée commencée de bonne heure : lever vers six heures et demie, métro avec la foule des heures de pointe (les quais de la station de Wako-Shi noirs de monde, wagons bien remplis) pour se rendre à Shintomicho, à une vingtaine de stations de là... On commence avec le tour du Tsukiji, le marché aux poissons qui approvisionne une bonne partie des magasins et restaurants de Tokyo. Depuis quelques semaines, la partie où se déroule la vente aux enchères est interdite aux visiteurs, pour des raisons plus ou moins claires (officiellement pour des raisons d'hygiène, mais quand on voit le reste du marché...), mais de toutes façons cette vente se déroule bien trop tôt pour nous... Nous nous contenterons donc des étals bordant les petites allées du marché, avant d'aller manger vers neuf heures et demie quelques sushis dans un restaurant proche, où les cuisiniers les préparent directement à la commande... Au Sushizanmai, le thon est toujours aussi bon!

En sortant du quartier du Tsukiji, nous nous sommes dirigés vers la station de Shimbashi, située sous les tours de Shiodome. D'un petit coup de métro, direction Asakusa pour arriver aux abords du Senso Ji sur les coups de midi. Quelques achats dans Nakamise Dori, visite du temple et du sanctuaire associé, un casse-croûte dans un parc pas loin (au menu : un "agepan", sorte de pain à l'azuki et au sésame, frit, aussi petit que consistant) pour se remplir l'estomac, et c'était l'heure de repartir du quartier. Pas de métro cette fois, mais du bateau : nous nous sommes rendus d'Asakusa à Hinode par la Sumida Gawa, en utilisant les "SeaBus" qui empruntent cette rivière toutes les demi-heures environ. Après avoir franchi les treize ponts colorés qui traversent la Sumida (dont un vraiment bas de plafond, une annonce demandant à ceux, comme nous, qui étaient sur le toit du bateau de baisser la tête...), nous avons pris le monorail de la Yurikamome à Hinode pour rejoindre Odaiba. Le temps a commencé à virer à la brume, rendant la vue sur la skyline de l'autre côté de la baie plutôt brouillée. Mais c'était finalement un temps pas trop mal pour une petite sieste sur la pelouse surplombant la "plage"...

Vendredi, journée plus calme, avec Kamakura en prévision pour le lendemain. Pas loin de Wako-Shi, nous sommes allés passer l'après-midi à Akatsuka, entre le jardin botanique et le Tokyo Daibutsu. Il y avait pas mal de gros papillons assez jolis, mais trop difficiles à photographier... Certains volaient par deux ou trois, formant en l'air un ballet ultra-rapide du plus bel effet. Dans la soirée, nous avons rejoint Ikebukuro pour voir un festival dans un petit sanctuaire, le Kishibojin. C'était la "Summer Fair", quelques stands proposaient des plantes de saison (ipomée, ou liseron, la "gloire du matin" japonaise), des mobiles de verre ou des poissons rouges... Un bon prétexte surtout pour sortir en yukata, manger et boire dans une ambiance un peu festive!

Et samedi, comme prévu donc, Kamakura. Pas de chance, on a retrouvé dans la matinée les températures chaudes et humides caractéristiques de l'été japonais, celles qui ne facilitent pas les grandes marches... Trajet assez classique sur place, en partant de Kita-Kamakura pour visiter d'abord le Engaku-Ji (avec pause déjeuner au pied du bâtiment principal), puis descente à pieds vers Kamakura en passant par le Kencho Ji, puis le Tsurugaoka Hachimangu. Derrière le Kencho Ji, par une petite route peu visible qui se faufile derrière le jardin japonais, nous avons découvert un peu par hasard le Hansobo, un sanctuaire dédié au Tengu, le monstre à long nez de la montagne... Pas facile de l'atteindre avec ces nombreuses volées de marches qui causent de bonnes suées, mais ça valait le coup, l'endroit est assez particulier avec cette douzaine de statues de Tengu disposées sur les talus au dessus des visiteurs. C'est visiblement un point de départ de chemin de randonnée... A explorer un de ces jours.

A Kamakura, nous avons pris la ligne Enoden pour rejoindre la station d'Hase, et de là faire un peu de marche encore pour voir le Daibutsu. A la sortie de la gare, un magasin à 100 yens bien placé nous a permis d'acheter quelques parapluies, les gouttes commençant à tomber de plus en plus fermement... Le grand Bouddha est beau même sous la pluie, mais ce n'est quand même pas le temps idéal pour quelques instants contemplatifs! Nous voulions finir la journée par une séance plage, mais entre le temps peu avenant et la plage pas vraiment propice à la baignade (il faudrait faire quelques kilomètres de plus vers Enoshima, sans doute), ce n'était pas vraiment possible... Tant pis, on a terminé à la place dans un "Hemp Style Bar" sur le remblais, à boire un thé miel-gingembre en regardant la pluie tomber sur la plage de Kamakura... Avant de rentrer, à la nuit tombée, avec une étape pour aller manger un bon bol de shio-ramen réconfortant dans notre petit resto d'Ikebukuro, comme un soir d'hiver...

Pour finir la semaine, nous sommes allés faire quelques boutiques du côté de Ginza, en passant bien entendu par les abords du Palais Impérial. Sur la grande esplanade devant le Niju-Bashi, nous avons vu un spectacle étrange : un groupe de jeunes hommes, aux tee-shirts marqués du logo de l'université Hosei, en train de faire des exercices sous le soleil en criant comme des fous furieux... Cela ressemblait plus à un bizutage sauvage ou à une punition militaire qu'à une séance de remise en forme entre amis, très bizarre. Une fois la boutique Hello Kitty de Ginza dévalisée, nous nous sommes mis en route pour Ikebukuro, avec l'idée de voir le coucher de soleil depuis l'observatoire du Sunshine 60. Mais entre la brume de chaleur et la pollution, et les nuages bas sur les montagnes environnantes, difficile de voir quelque chose! Heureusement le spectacle de Tokyo de nuit était au rendez-vous, et de la terrasse nous avons pu admirer la ville en écoutant de la musique un peu... décalée (je me souviens de Las Ketchup, et j'ai heureusement réussi à oublier le reste...). Et là-haut, c'est trop du bonheur : il y a plein de "gashapon", ces machines à sous qui permettent de gagner des figurines ou des petits objets de collection. Personnellement, j'ai commencé à réunir les mini-bols de ramen en plastique...

Jeudi 21 Juillet 2005

Partie de poisson-ballon

Je voulais juste parler de ça avant d'attaquer l'épisode 3 des Juilletistes... Samedi dernier, pendant notre gros week-end de récupération, nous avons été dîner en ville (à Ikebukuro) avec un autre couple d'expats. Au début nous pensions plutôt à un resto genre barbecue coréen, mais vu la chaleur nous avons vite changés d'avis, et nous avons finalement choisi un restaurant proposant des assortiments de Fugu... Ce poisson (de la famille des Tetraodontidae pour les plus curieux) dont la dangerosité n'est plus à prouver (il contient de la tetrodotoxine, un poison 1200 fois plus mortel que le cyanure paraît-il, sans antidote connu, provoquant une paralysie généralisée en moins d'une heure...), est ainsi préparé et consommé de différentes façons : en sashimi, grillé, bouilli en nabe avec du chou et du tofu...A vrai dire, le goût du fugu en lui-même n'est pas extraordinaire, et tous les plats sont servis arrosés de citron vert pour le rehausser, mais la consistance est intéressante... Grillé, par exemple, cela donne l'impression de manger des cuisses de grenouilles.

Mais le plus surprenant dans ce petit restaurant, ce n'était peut-être pas le poisson et son côté mortel, c'était la patronne qui nous a accueillis et s'est occupé de nos commandes : une Japonaise un peu sèche, très fine, dans un kimono gris presque sévère, qui a commencé par faire la grimace en voyant que l'on ne commandait qu'un seul "Course Menu" pour quatre, avec deux plats supplémentaires. Par la suite, elle s'est légèrement adoucie (peut-être en comptant le nombre de pichets de saké), et est venue causer avec nous. A l'intonation, elle a compris que nous étions français, et quand elle a appris que tous, nous étions au Japon depuis deux ans environ, elle s'est étonnée de voir que l'on parlait aussi mal japonais! Et d'ajouter que elle, si elle venait travailler en France, parlerait certainement couramment le français au bout d'une telle période... Sympathique, non? Enfin, au final c'était une très bonne soirée, je regrette juste de ne pas avoir pris d'appareil photo pour cette sortie, l'aquarium en vitrine avec les fugus en train de nager (pour la plupart, moins deux ou trois qui n'avaient pas l'air très en forme) valait le détour. A priori les poissons consommés sont tués et découpés quand on commande, d'ailleurs l'une des pièces préparée en grillade était encore agitée de battements quand elle est arrivée sur la table...

Vendredi 22 Juillet 2005

Les Juilletistes, épisode 3

Lundi 11 et mardi 12, petite excursion en dehors de Tokyo : nous tentons le Fuji-San! Départ en "Highway Bus" un peu après 11h de Shinjuku avec la compagnie Keio, deux heures de trajet pour arriver à Kawaguchiko en roulant à la vitesse règlementaire mais pas bien rapide de 80 km/h... Une fois sur place, nous avons été faire quelques courses pour la montée, déjeuner sur les bords du lac, et prendre un café / jus d'orange en terrasse (le café était aussi mauvais que le jus d'orange était chimique... D'une belle couleur Tang, c'est dire). Puis nous avons pris le bus jusqu'à Fuji Gogome, la cinquième station, dernier point accessible en véhicule. Grosse différence de température par rapport à Kawaguchiko : il ne faisait là plus que 20° environ, avec un vent frais... C'était amusant de voir les groupes de collégiens / collégiennes se succéder à un rythme effréné pour la photo souvenir devant la borne qui indique l'altitude, bien placée en plein vent! Des portraits d'un Français disparu depuis le 4 juillet sur le Mont Fuji étaient affichés un peu partout dans la station. Une douloureuse piqûre de rappel sur les dangers de la montagne...

Après quelques achats de dernière minute (bouteille d'oxygène, gâteaux secs...) et les vérifications d'usage, nous étions près à attaquer l'ascension... Nous sommes partis à 17h30 sur un bon rythme, montée tranquille avec une petite pause toutes les vingt minutes environ. Sur la montée, nous avons fait le yoyo avec un autre groupe (petit, ils étaient deux), qui montait et se reposait avec un rythme différent du notre. Au bout d'une demi-douzaine de dépassements réciproques, ça crée des liens, forcément... Entre la cinquième station et le sommet à 3776 mètres, il y a plusieurs étapes, principalement des refuges où l'on peut passer la nuit. Nous sommes ainsi passés par la sixième station (2390m) à 18h10, la septième station (2700m) à 19h15... La nuit a commencé à tomber doucement pendant que la pente s'accentuait de plus en plus fortement, transformant rapidement la montée en grimpette sur des rochers escarpés. Pour l'autoroute, on repassera! Un seul épisode vraiment désagréable pendant la montée : les refuges pratiquent un tarif unique pour les toilettes, 100 yens par utilisation. Nous nous sommes arrêtés une fois dans l'une d'elles, et je ne sais pas pourquoi, est-ce que le gardien a cru que nous n'avions pas payé, est-ce qu'il n'aimait pas les gaijins, ou est-ce qu'il réservait uniquement ses toilettes aux clients dormant sur place, bref il a voulu nous faire dégager, allant jusqu'à y éteindre la lumière... Il s'est fait vertement reprendre, et visiblement même en français le message est passé!

Nous sommes arrivés à 21h15 à la huitième station (3020m), et comme la fatigue commençait à se faire sentir (avec peut-être un peu de mal de l'altitude en prime?), nous avons décidés de nous poser là pour la nuit, prévoyant de repartir sur les coups de minuit - une heure du matin, sauf si le courage venait à manquer... Au final, c'était une bonne idée : moins d'une heure plus tard, la tempête commençait à s'abattre sur le refuge! Un vent extrêmement fort qui transformait les nuages en pluie cinglante, une visibilité réduite à quelques mètres, pas bon... Du coup nous sommes restés, comme la plupart des autres personnes dans le refuge, à dormir (si l'on peut dire) au chaud dans les duvets, jusqu'à l'heure limite (4h30, tout le monde dehors!). Dans les premières lueurs du jour, tout le monde a entamé la descente vers la cinquième station, sans même tenter l'aventure au sommet. Et comme souvent la descente est plus dure que la montée! Pas très agréable pour les chevilles et les genoux, ces pierriers... Le plus dur, une fois arrivé à la cinquième station (7h15, 16°), ça a été d'attendre l'ouverture des bars pour pouvoir boire quelque chose de chaud, puis d'attendre le premier bus pour kawaguchiko, prévu à 10h20! Avant de rentrer sur Tokyo, nous sommes allés visiter le Sengen Jinja à Fuji Yoshida, un splendide sanctuaire dans une forêt de cèdres majestueux, qui servait à l'origine de point de départ aux pèlerins partant à la conquête de la montagne... Peut-être que si nous y étions passés avant d'entreprendre l'escalade, et non pas après, nous serions arrivés au sommet? Enfin bon, le Fuji-San n'aura pas été pour cette fois, mais pas de regrets : les points de vue sont impressionnants, à la montée comme à la descente...

Les mercredi et jeudi, derniers jours au Japon pour nos visiteurs de juillet, ont été principalement consacrés au shopping : entre Ueno, Kappabashi, Asakusa, Akihabara et Omote-Sando, quelques boutiques se sont fait dévaliser! Dans la soirée de mercredi, nous sommes passés au Yasukuni Jinja voir le Mitama Matsuri, le "festival des âmes" aussi controversé que le sanctuaire. Mais difficile de résister à l'ambiance, entre les 28000 lanternes disposées en murs de part et d'autre des allées, les stands, les danses et la musique (ce soir c'était "bon odori"). Pour notre dernier repas tous les cinq, nous avons essayé un "yakiniku" (barbecue coréen) à Wako-Shi : quelques bons morceaux de viande (même s'il faut parfois les couper aux ciseaux) dans une atmosphère peut-être un peu trop guindée (ambiance jazzy et chefs de labo), c'était très bon, mais perso je préfère Doma Doma...